![](http://www.pointbarrevideo.com/wordpress/wp-content/uploads/2024/03/180ans.png)
En 2023, nous avons réalisé ce film à l’initiative de l’Amicale Laïque à l’occasion des 180 ans de l’école publique de Sens de Bretagne.
Depuis 2011, POINT BARRE accompagne Joël Martins Da Silva dans le développement d’un film recueillant la parole des jeunes. Ce travail de longue haleine à la rencontre des jeunes lui a permis de donner à entendre l’état d’esprit d’une jeunesse qui galère.
Pour permettre cette parole des jeunes sans filtre, une réflexion sur la forme a été nécessaire. Aussi, en 2014, le film peut enfin voir le jour dans sa version 52 minutes et le site generationsgaleres.net en devient la continuité.
La parole des jeunes sans filtre, sans fioritures et sans chichis, c’est la matière première du film. Guillaume, Jessy, Guéda et Marine, les quatre personnages racontent leurs quotidiens, leurs parcours et leurs envies… Souvent considérée par ses aînés comme « désabusée », « blasée », il s’avère, à l’écoute de ces témoignages, que la jeunesse peut-être lucide sur ce qui l’entoure.
Intégré au film, le rugissement de FAUVE, « Jeunesse Talking Blues », actualise et appuie le propos.
Durée : 52 minutes | Réalisation : Joël Martins Da Silva, Point Barre.
Avec les soutiens de :
La Ville de Rennes – Conseil Général 35 – Rennes Métropole – DRJSCS – L’ACSÉ
Le webdocumentaire : www.generationsgaleres.net
Si bien le film donne la parole à quatre jeunes, ce site a pour vocation de permettre l’expression du plus grand nombre.
Pour la création de ce webdocumentaire, nous avons fait appel à Medhi Desfoux du studio Gelisma. Le site à la navigation singulière a vocation à évoluer dans le temps par l’ajout de témoignages d’autres jeunes, ainsi que d’informations ressources pour eux.
Petit à petit, avec cette démarche engagée, nous espérons devenir un porte-voix de la jeunesse victime de la crise. C’est dans la diversité des points de vue qui seront exprimés par les jeunes, à propos de notre monde, que chacun de nous pourra se reconnaître…
Après la fermeture du centre d’accueil de migrants de Sangatte par Nicolas Sarkozy, alors Ministre de l’Intérieur, les migrants continuent d’affluer dans la ville de Calais.
Leur objectif : rejoindre l’Eldorado britannique.
Amalgame linguistique transmis par les médias de masse, les migrants sont des clandestins, les clandestins sont des migrants. Deux mots pour deux lectures antinomiques d’une même situation d’urgence.
Né d’une collaboration entre le photographe François Legeait et le réalisateur Joël Martins Da Silva, ce film permet l’observation d’une situation toujours d’actualité.
En 2009 et 2010, deux travaux de vidéo ont été réalisés autour de ce projet tâchant de mêler théâtre et étude sociologique. En quelque sorte à mi-chemin entre les deux disciplines, le film cherche non pas à expliquer dans une démarche pédagogique, mais à créer un pont tout en offrant la possibilité d’une troisième voie, ou peut-être, d’une troisième voix.
Ces deux films ne sont pas tout à fait des making-of. Ils ne le sont pas tout à fait, mais ils sont aussi un peu plus. Ce ne sont pas les personnes en charge de coordonner le projet qui ont été interrogées, mais aux participants que la parole a été donnée. Ce sont en effet ces jeunes qui sont au cœur du projet et qui en sont la sève.
12 et 30 minutes / PAL DV
2009 – 2010
en partenariat avec
KaliCo et TOPIK
Réalisation : Antonin Alloggio et Loïc Riou.
sur une idée originale de Loïc Riou
documentaire de création
« tro breiz » signifie littéralement « tour de Bretagne ». Historiquement, le tro breiz est un pèlerinage catholique, mais aujourd’hui cette marche est ouverte à tous. Chaque année, une foule de marcheurs se réunit pour sillonner la Bretagne. Pour certains, le tro breiz est une aventure spirituelle, pour d’autres c’est l’occasion de faire le vide et le plein de grand air. C’est aussi un lieu d’échange, de convivialité et de rencontres.
Pour réaliser ce film, nous avons marché aux côtés des pèlerins et sommes allés à leur rencontre. Nous avons bien entendu filmé la marche, les paysages et quelques monuments remarquables, mais nous voulions également traiter une question de fond. 2013 a été déclarée « année de la foi » par l’ancien Pape et, en début de cette même année, un nouveau Pape a été élu. D’autre part, les indicateurs du monde entier sont au rouge et annoncent que la crise de ces dernières années va s’aggraver en 2013. Comment concilier ces deux enjeux : « 2013 nouveau sommet de la grande crise globale » et « 2013 année de la foi » ? En quoi croire ? Comment y croire ? Quelle foi dans un monde en crise? D’aucuns parlent même d’une crise de foi. C’est sur les chemins de Bretagne, auprès des pèlerins du tro breiz que nous avons voulu poser ces questions. Qui sont-ils, ces irréductibles bretons ? Pourquoi marchent-ils dans cette boucle armoricaine ? Que cherchent-ils et où vont-ils ? Quelle est leur quête ? En quoi ont-ils foi ?
Pour financer notre projet de film sur cette aventure collective, nous avons décidé d’opter pour un système de souscription.Nous avons ainsi recueilli le soutien de près de 300 souscripteurs dont les noms figurent au générique de fin du film.
Les communes de Dol-de-Bretagne et de Saint-Malo, ainsi que les Communautés de communes du Pays de Dol-de-Bretagne et de Bretagne Romantique nous ont également apporté un soutien financier.
de Antonin Alloggio | 52 minutes / PAL DV | VOST français – argentin.
avec Miguel Ángel Alloggio, Roberto Cedrón, Manuel Cedrón, Pablo Nuñez, Greta Risa.
C’est après un premier voyage à Buenos Aires, en 2009, à l’âge de 20 ans qu’Antonin Alloggio a réalisé ce premier film en solo. En posant le pied dans ce nouveau monde, il avait en tête les souvenirs racontés par son père, il avait envie de marcher beaucoup, de manger de la viande et de la pizza et dans les mains une caméra.
Pour donner un sens à son envie, il a convié trois paires de personnages. Lui et son père, Argentin exilé en France depuis 1980 pour fuir la dictature des assassins. Roberto, exilé en Bretagne et son fils Manolo, musicien-bandonéoniste. Greta, argentine, comédienne à Paris et son fils Pablo, deux ans et bilingue de travers.
Entre Buenos Aires que nous explorons, Douarnenez où Roberto peint des bateaux et se hisse sur la pointe des pieds pour essayer d’entrevoir la capitale argentine, Lyon où Miguel travaille comme tapissier-décorateur, Genève où l’on rend visite à un illustre sage, ces six histoires d’exil à la fois tristes et heureuses sont celles de funambules ne sachant pas de quel côté pencher.
« La vereda de enfrente » c’est « Le trottoir d’en face ».
La rue en question est plus large que la plus large avenue du Monde. C’est l’Océan Atlantique + l’équateur.
D’un côté la France, de l’autre, l’Argentine.